La proposition de Bruxelles de réautoriser provisoirement le Roundup essuie un nouvel échec

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Une prolongation de l’homologation du glyphosate, l’herbicide du Roundup de la firme Monsanto, n’a pas réuni suffisamment de voix lundi. Un nouveau vote aura lieu avant la fin du mois

La Commission européenne proposait ce lundi aux États membres de l’Union une prolongation de 12 à 18 mois de l’actuelle homologation du glyphosate, l’herbicide le plus répandu et principe actif du fameux roundup de Monsanto.

Elle n’est pas parvenue à les convaincre suffisamment : en comité technique, Malte a voté contre, tandis que la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grèce, l’Autriche, le Portugal et le Luxembourg se sont abstenus. Les 20 autres pays ont voté pour mais ils ne représentent que 52% de la population, soit moins que les 55% requis, explique le journal Le Monde.

Un ultime comité d’appel doit se réunir autour du 20 juin pour statuer définitivement sur la question. L’autorisation du glyphosate court jusqu’au 30 du même mois, il y a donc urgence à statuer.

Controverse sur ses effets

Même si l’autorisation du glyphosate était renouvelée au niveau de l’UE, la décision de commercialiser des pesticides contenant ce principe actif, relève toutefois de chaque État membre.

Une controverse est née depuis plusieurs mois sur les effets du glyphosate. En mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a classé « cancérogène probable » pour les humains. Bruxelles s’appuie sur l’étude de l’Agence européenne de sécurité des aliments, qui juge le risque cancérogène « improbable ».

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