10 attractions cruelles pour les animaux et à boycotter pendant vos vacances

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Durant vos vacances cet été, vous allez êtes susceptibles d’assister à divers spectacles d’animaux. Voici ceux qu’il faut boycotter à tout prix !

Alors que beaucoup de familles partent en vacances, les animaux utilisés dans les attractions touristiques n’ont jamais de congés. La majorité d’entre nous reconnaît que les animaux souffrent quand ils sont confinés et forcés de se produire dans les cirques, mais il existe un grand nombre d’autres activités et de lieux supposés être ludiques et récréatifs qui exploitent des animaux sans que le public s’en rende forcément compte.

1. Les spectacles d’orques (Marineland d’Antibes, Loro Parque à Tenerife et SeaWorld en Floride)

Les parcs marins et delphinariums forcent des orques –qui sont des animaux extrêmement intelligents et capables de ressentir des émotions au même titre que nous– à vivre dans des bassins en béton et à accomplir des numéros inconfortables et qui n’ont aucun sens pour eux. Dans la nature ces animaux peuvent plonger en profondeur, parcourir librement leur environnement à la recherche de nourriture et nager près de 160 kilomètres par jour. En captivité, ils sont privés de tout ce qui leur est naturel et la plupart n’atteignent pas leur espérance de vie naturelle à cause du stress et de la solitude provoqués par leurs conditions de vie.

Au Loro Parque à Tenerife, des experts ont identifié ce qu’ils considèrent être de nombreux problèmes de santé et une profonde détresse psychologique chez les orques qui y sont emprisonnés, dont des dents cassées ou rognées à force de ronger les rebords de leurs bassins, des blessures et des troubles respiratoires (peut-être dus à la mauvaise qualité de l’eau dans leur aquarium).

Bien qu’un arrêté ait été passé récemment en France interdisant la reproduction d’orques et de dauphins et qu’il y a lieu de se réjouir du fait que la dernière génération de ces animaux prisonniers ne seront plus manipulés sexuellement et inséminés artificiellement, ils restent emprisonnés dans des bassins exigus et forcés de se produire. Des photos diffusées en mars montrent des orques et des dauphins du Marineland d’Antibes avec des dents dans un piteux état et des morsures sur leur corps, sûrement dû au fait qu’en captivité, ils ne peuvent échapper à des congénères agressifs.

2. Les activités de nage avec les dauphins (au Marine Park de Malte et partout dans le monde)

La plupart des vacanciers seraient horrifiés d’apprendre que les entreprises qui proposent des activités de « nage avec des dauphins » capturent souvent ces animaux dans la nature ou les échangent entre différents parcs marins dans le monde, les arrachant de leur famille et de leur environnement pour le plaisir passager de touristes inconscients de leur provenance.

Fort heureusement ces activités ont récemment été interdites en France par Ségolène Royal (il ne pourra bientôt plus y avoir d’interaction entre le public et les animaux marins sauvages captifs) cependant, ces activités, et la cruauté qui leur est inhérente, continuent d’avoir cours dans d’autres pays, en République Dominicaine ou en Turquie, par exemple, où se rendent beaucoup de touristes français. Là ces animaux doivent traîner des touristes par leurs nageoires caudales ou se laisser toucher et manipuler.

Bien que ces activités soient bientôt illégales en France, plus d’une quarantaine de dauphins continuent de souffrir sur le territoire (au Marineland d’Antibes, au Parc Astérix et au parc Planète Sauvage en métropole et au Moorea Dolphin Center en Polynésie française). Les preuves scientifiques montrant que les dauphins souffrent de la captivité sont irréfutables. Ils sont forcés de vivre dans ce qui est, pour eux, l’équivalent d’une baignoire –et ces animaux se déplacent naturellement grâce à l’écholocalisation; ils émettent un sonar leur permettant de localiser et d’identifier des objets et la distance sous l’eau. Mais en captivité leur sonar rebondit sur les bords de leurs bassins minuscules et les rend fous.

3. Les promenades à dos d’éléphants (en Inde, en Thaïlande, au Vietnam et dans d’autres pays d’Asie)

Les bébés éléphants sont arrachés à leurs mères afin que les dresseurs puissent les « briser » à travers des séances de dressage éprouvantes. Pendant ces séances les éléphanteaux sont entravés par des cordes ou des chaînes pendant jusqu’à 14 heures alors que les dresseurs les battent, s’assoient dessus, et les brûlent afin de les « désensibiliser ». Pendant les tours, les dresseurs utilisent des « bullhooks » –des bâtons avec des crochets en acier au bout– afin de contrôler et d’intimider les éléphants pour qu’ils fassent exactement ce qu’on leur demande. Cependant, il est impossible d’anticiper le comportement d’un éléphant (comme tout animal sauvage), et les incidents où des personnes ont été grièvement blessées par ces animaux sont courants.

Les promenades à dos de chameaux (au Maroc, en Tunisie et en Egypte) et de chevaux et poneys (en France et ailleurs) sont également à éviter, car ces animaux sont souvent forcés de porter des touristes à longueur de journée, parfois sous une chaleur accablante, sans répit afin de rapporter le plus d’argent possible à l’entreprise touristique. Dans certains lieux, les animaux souffrent de blessures apparentes mais sont privés de soins vétérinaires.

4. Les lâchers de taureaux ou encierros (à Pampelune et ailleurs en Espagne) et les corridas (en Espagne, au Portugal et dans certaines villes du Sud de la France)

Chaque année, des touristes se rendent à Pampelune pour l’encierro –durant lequel des taureaux sont pourchassés dans les rues de la ville (ce qui est non seulement cruel mais pose un grand danger pour les participants et spectateurs, et il y a souvent des blessés et même des fatalités). Les taureaux sont forcés de courir, terrifiés, glissant et trébuchant à travers les rues pavées de la ville jusqu’à l’arène de corrida où ils seront finalement poignardés à mort. La venue de touristes est la seule raison pour laquelle ces pratiques cruelles continuent car la majorité des habitants locaux y sont opposés.

5. Spectacles de chimpanzés

Les chimpanzés utilisés dans des spectacles partout dans le monde sont forcés d’accomplir des numéros humiliants au bout de laisses et sont souvent dressés à coups de bâton ou à l’aide de colliers électriques. Quand ils ne se produisent pas, ces animaux sont confinés à de minuscules cages ou enclos et montrent des symptômes de stress, de dépression et d’anxiété.

6. L’île aux cochons (ou « Big Major Cay » aux Bahamas)

L’île aux cochons n’est pas un paradis pour les cochons. Ils ne sont pas indigènes aux caraïbes, ce qui fait que leur peau pâle et sensible peut brûler sous le soleil battant. Disposant de peu de végétation sur l’île, ils doivent compter uniquement sur les offrandes des touristes comme source de nourriture. Ceci peut leur être dangereux –et pour certains, à qui des touristes auraient donné de la nourriture malsaine et de l’alcool, cela leur a été fatal.

7. Les calèches tirées par des chevaux (à Dublin, Rome, Vienne, New York, etc.)

Durant ces promenades, les chevaux sont forcés de traîner de lourdes charges sous des conditions météorologiques parfois extrêmes, souffrant de troubles respiratoires à cause des fumées d’échappement et de blessures aux sabots, aux jambes et au dos: le résultat de devoir marcher ou trotter sur du bitume à longueur de journée. Un cheval épuisé s’est récemment écroulé de fatigue à New York. Ces incidents sont malheureusement fréquents: dans un autre exemple, un cheval tirant une calèche est mort d’épuisement à Barcelone en pleine rue. Il y a également eu de nombreux accidents où des calèches ont été heurtées ou renversées par des conducteurs impatients ou négligents.

8.Les endroits proposant des « selfies avec des tigres » (le Tiger Kingdom, en Thaïlande, entre autres)

Les tigres exploités par ces entreprises sont forcés de vivre confinés dans des cages ou des enclos et doivent subir les visites d’une vague constante de touristes. Dans certains endroits, les tigres sont drogués, mutilés et entravés afin de rendre l’interaction avec ces animaux sauvages moins dangereuse. Cependant, chaque année, des incidents d’attaques par des tigres se produisent régulièrement dans ce type d’attraction.

9. Les singes dansants et les chèvres attachées aux arbres d’Argan (au Maroc)

Voir des singes traînés par des chaînes en métal et forcés de danser ou d’être manipulés par des touristes les utilisant pour des selfies est vraiment déprimant. Ils sont couramment arrachés à leurs mères à un jeune âge et battus jusqu’à ce qu’ils obéissent aux ordres de leurs ravisseurs.

Certains touristes se sentent obligées de donner de l’argent aux personnes exploitant des singes captifs, en particulier lorsque les animaux sont mis sur leurs épaules de force pour une photo. Il en va de même avec les chèvres qui grimpent naturellement les arbres d’Argan au Maroc mais qui sont, afin de tirer profit des photos de touristes, attachées par des cordes autour de leur cou aux hautes branches des arbres, et forcées d’y rester perchées sous la chaleur pendant de longues heures ou même des journées entières.

10. Les zoos (en France et partout dans le monde)

Des animaux sont confinés à des cages ou des enclos souvent bien trop petits pour leur permettre de vivre dans des conditions naturelles pour leur espèce. Privés de l’espace qui leur est nécessaire, ils deviennent extrêmement frustrés et certains souffrent de troubles psychologiques graves. Ils peuvent développer des comportements anormaux et névrotiques, comme mordre les barreaux de leurs cages, faire les cent pas ou même s’auto-mutiler.

Les zoos font reproduire leurs animaux car la présence de bébés attire le public et génère du profit, mais souvent, il n’y a pas assez de place pour tous ces animaux et parfois ceux-ci sont tués, comme a été le cas de Marius le jeune girafon massacré en public au zoo de Copenhague. Le même zoo a d’ailleurs mis à mort quatre lions en parfaite santé quelques mois plus tard seulement.

En Asie, des animaux dans les zoos seraient en train de mourir de faim, subsistant en se nourrissant de déchets laissés par les visiteurs. D’autres sont au contraire en grave surpoids. Certains essaient désespérément de s’échapper tandis que d’autres sont forcés de se produire et d’accomplir des numéros inconfortables et contre nature. Ceci a lieu dans les zoos d’Europe également, par exemple au zoo de Hanovre, où des éléphanteaux sont séparés de leurs mères et battus. Au Royaume-Uni, 486 animaux sont morts en quatre ans dans un zoo qui a malgré cela, toujours le droit d’opérer.

Ces pratiques cruelles et les souffrances de ces animaux ont cours dans les zoos partout dans le monde, y compris en France.

PETA encourage les vacanciers souhaitant passer des congés respectueux des animaux à éviter ce genre d’attraction pour privilégier les divertissements qui n’exploitent pas d’êtres sensibles.





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