Fast-foods : Des perturbateurs endocriniens se cachent dans les burgers et les pizzas

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Des taux de phtalates 40 % supérieurs à la norme retrouvés dans les urines des fans de « junk food ». Le chiffre est alarmant et vient d’être rendu public par les chercheurs de l’université de Georgetown (Etats-Unis)*.

Perturbations hormonales et malformations génitales

Ces scientifiques ont passé au peigne fin tous les produits vendus dans les fast-foods, histoire de voir si ces derniers étaient « bons » pour la santé. Bilan : un taux élevé de perturbateurs endocriniens se cache principalement dans le pain, les cakes, les pizzas, les burritos, les plats à base de riz, les nouilles ainsi que dans la viande.

Autant d’aliments qui « absorbent » phtalates et autres produits entrant dans la fabrication des matériaux d’emballage alimentaires, des films plastique ou tuyaux pour produits laitiers couramment utilisés dans la restauration rapide. Et des substances chimiques qui, on le sait, peuvent provoquer des perturbations hormonales (altération de la croissance, du comportement et de l’humeur, du sommeil, de la fertilité, etc.) et des malformations génitales et du fœtus.




Un lien entre fast-food et la présence de phtalates dans l’organisme.

Dans leur étude publiée dans Environmental Health Perspectives, les chercheurs américains assurent ainsi qu’il existe un lien entre fast-food et la présence de phtalates dans l’organisme.

D’après leurs résultats, l’urine des fans de burgers et de pizzas présentait d’ailleurs des taux supérieurs de 23,8 % de di-2-éthylhexyle (DHEP) dans leur échantillon d’urine et de 40 % de di-iso-nonyl phtalate (DINP). Cela comparé aux taux des volontaires ayant déclaré n’avoir pas consommé de « junk food » dans les 24 heures précédant le test.

Ces deux substances sont principalement utilisées comme additifs dans les plastiques pour les rendre plus souples. Aux Etats-Unis, on les retrouve dans les jouets pour enfants, les revêtements à plancher, les gants, les emballages alimentaires et les contenants pour la nourriture.

* L’étude porte sur les habitudes alimentaires et échantillons d’urine de près de 8.900 participants.






http://www.20minutes.fr/sante/1825903-20160413-fast-foods-perturbateurs-endocriniens-cachent-burgers-pizzas