1 minute d’exercice intense suffit pour obtenir des bienfaits

Temps de lecture : 2 minutes

Imprimer






Tous ceux qui se disent «beaucoup trop occupés» pour faire de l’exercice physique vont maintenant devoir se trouver une nouvelle excuse, après la publication d’une étude par des chercheurs de l’université ontarienne McMaster.

Le professeur Martin Gibala et ses collègues ont constaté qu’une seule minute d’exercice très intense procure des bienfaits pour la santé comparables à ceux associés à un entraînement d’endurance traditionnel de plus longue durée.

Plus spécifiquement, les chercheurs ont comparé l’entraînement de sprint à intervalles (SIT) à l’entraînement en continu d’intensité modérée (MICT). Ils se sont notamment intéressés à la santé cardiorespiratoire et à la sensibilité à l’insuline.

Vingt-sept hommes sédentaires ont reçu comme mission d’effectuer trois séances hebdomadaires de SIT ou de MICT, et d’autres ont été inscrits à un groupe témoin qui ne faisait aucun exercice.

L’équipe de McMaster avait précédemment démontré que le protocole SIT (qui comprend trois sprints de 20 secondes à fond de train en vélo) pouvait améliorer la santé. L’entraînement total s’étirait sur dix minutes – soit deux minutes de réchauffement, trois minutes de récupération et deux minutes de vélo calme pour récupérer entre chaque sprint.







Le protocole SIT a été comparé à un groupe qui pédalait à un rythme modéré pendant 45 minutes, avec le même temps de réchauffement et de récupération. Après 12 semaines d’entraînement, les résultats étaient étonnamment similaires, même si le protocole MICT demandait cinq fois plus d’efforts et cinq fois plus de temps.

Le professeur Gibala étudie l’entraînement à intervalles depuis dix ans. Il a dit que les conclusions de sa plus récente étude ont plusieurs répercussions pratiques et rappelle, par exemple, que le simple fait de grimper rapidement quelques escaliers à l’heure du lunch peut avoir un impact marqué sur la santé.

Les conclusions de cette étude sont publiées en ligne par le journal scientifique PLOS ONESource étude





Source